2nd tour législatives 2024 : réaction de Sébastien Vincini
Ce soir, les Français ont construit une digue pour sauver la République en refusant le projet funeste, raciste et xénophobe du Rassemblement national et de ses alliés.
Je suis fier d’avoir pris part à ce combat. Le Nouveau Front Populaire devient la première force politique de l’Assemblée nationale.
Ce 7 juillet restera un jour marquant pour notre Pays et pour la République. Chacun se souviendra de quel côté de l’histoire il s’est placé avec son bulletin.
Je veux remercier les électrices et les électeurs qui ont dit non à l’arrivée du RN au pouvoir.
Emmanuel Macron, par sa décision précipitée de dissoudre l’Assemblée nationale et de provoquer de nouvelles élections, a pris le risque de livrer le pays à l’extrême droite. Il porte une lourde responsabilité dans les moments de doute que nous traversons. Les électrices et les électeurs ont durement sanctionné sa politique et sa manière de gouverner. Sa majorité présidentielle s’est effondrée. C’est un échec dont il est seul comptable.
La gauche, fidèle à ses valeurs humanistes et à son histoire, a pris ses responsabilités en se dépassant et en s’unissant. Les désistements républicains ont permis d’empêcher le Rassemblement National d’obtenir la majorité absolue.
Chacun perçoit qu’aujourd’hui nous traversons une période de difficultés révélatrice de troubles profonds face aux problèmes du quotidien et à la perte de confiance en l’avenir. Il nous faut les surmonter
Le vote de ce soir confère au Nouveau Front Populaire une responsabilité immense : trouver un chemin pour restaurer la confiance en nos institutions, et allier la justice sociale et nécessaire bifurcation écologique. Notre seule boussole sera le programme commun de la gauche rassemblée sans aucune coalition des contraires qui trahirait le vote des Français. Un long travail d’apaisement et de réconciliation s’impose. Il est essentiel de remettre le dialogue, le respect et l’écoute au cœur de notre fonctionnement démocratique. Le temps du mépris est terminé.
Nous devons entendre le message adressé par les françaises et les français. Dans les quartiers populaires, en périphérie des métropoles comme dans le monde rural, ils ont exprimé leur révolte face à l’insécurité qui progresse, face aux sentiments d’abandon et de déclassement. Nous devons entendre et comprendre avec exigence les angoisses et les colères, et travailler avec humilité à réparer les injustices et les fractures de la France.
Au Conseil départemental de la Haute-Garonne, comme sur le plan national, je prendrai part à cette exigence de compréhension et au travail nécessaire pour répondre aux maux de notre société et redonner une espérance pour l’avenir.