Fin de vie : oui à notre liberté individuelle !
La commission chargée des Questions de société de la Fédération socialiste de Haute-Garonne appelle les parlementaires à défendre une LOI DE LIBERTÉ qui prend sérieusement en compte les attentes de chacune et chacun.
Il s’agit, au moment du passage à l’acte, de respecter la volonté de la personne.
Volonté qu’elle peut exprimer elle même si elle est encore en mesure de le faire ou volonté qu’elle a pu exprimer antérieurement en rédigeant ses directives anticipées dans un moment de grande lucidité qui lui permettait ce jour là de faire un choix libre et éclairé.
La formulation des conditions d’accès à l’aide à mourir devra être suffisamment claire pour ne pas être sujet à interprétation multiple.
La loi devra en outre intégrer la question de l’encadrement de l’administration du produit létal pour éviter le moindre accident dû à une manipulation inappropriée.
La Fédération socialiste de Haute-Garonne est attentive et partie prenante des délibérations qui sont en cours à l’Assemblée nationale, comme au Sénat, car il s’agit de notre vie et de nos droits. La suppression (votée ce vendredi 30 mai) de la possibilité d’inscrire l’aide à mourir dans les directives étant source d’inquiétude, la fédération souhaite que la question soit remise en débat dès la semaine prochaine à l’occasion du vote de l’article 6 portant sur les conditions d’accès à l’aide à mourir.
Marie-Claude Farcy & Frédéric Giot
Secrétaires fédéraux aux questions de société