Pour les socialistes de la Haute-Garonne, la situation des Sans-Abri est indigne de nos valeurs républicaines
« Je ne veux plus, d’ici à la fin de l’année, avoir des femmes et des hommes dans les rues, dans les bois ou perdus. » Ces mots prononcés par Emmanuel Macron le 27 juillet 2017, semblent aujourd’hui d’une ironie douloureuse. En effet, les statistiques montrent que le nombre de sans-abri a doublé depuis 2017 : la Fondation Abbé Pierre rapporte que 300.000 personnes sont sans domicile en France, un nombre en hausse alarmante.
« Je ne veux plus, d’ici à la fin de l’année, avoir des femmes et des hommes dans les rues, dans les bois ou perdus. » Ces mots prononcés par Emmanuel Macron le 27 juillet 2017, semblent aujourd’hui d’une ironie douloureuse. En effet, les statistiques montrent que le nombre de sans-abri a doublé depuis 2017 : la Fondation Abbé Pierre rapporte que 300.000 personnes sont sans domicile en France, un nombre en hausse alarmante. Derrière ces chiffres, il y a des histoires de vie brisées, de personnes réduites à l’ombre, vivant et mourant dans une indifférence presque totale. La Fédération du Parti Socialiste de la Haute-Garonne exprime son inquiétude face à cet échec flagrant du gouvernement à tenir ses promesses et à lutter contre la précarité extrême.
La France, se vantant d’être le pays de l’égalité et de la fraternité, est aujourd’hui confrontée à une pauvreté croissante, profondément enracinée dans les tréfonds de la misère. Cette pauvreté ne se limite pas aux chiffres, mais s’inscrit dans le quotidien de nombreuses familles, étudiants et travailleurs précaires. Malgré la gravité de la situation, le gouvernement semble reléguer la question de la solidarité au second plan. Le Secours Catholique, Oxfam France et l’INSEE ont beau sonner l’alarme, l’urgence d’un ministère dédié au logement semble être ignorée.
La Fédération du Parti Socialiste de la Haute-Garonne exige un changement radical dans l’approche de cette crise. Il est impératif de lutter contre cette pauvreté, non seulement pour la justice économique mais aussi pour la cohésion sociale. Les politiques actuelles, axées sur l’austérité, ne feront qu’aggraver cette crise humanitaire.
Nous nous rappelons de l’appel de l’Abbé Pierre en 1954 suite à la mort d’une sans-abri. Aujourd’hui, des personnes continuent de mourir dans la solitude et le froid sans susciter de réaction adaptée des pouvoirs publics. Il est temps d’élever notre voix pour que la France redevienne un pays où le bonheur et la dignité sont accessibles à tous.
